Face à l’inflation, quel est le placement idéal en 2015 ?
Les épargnants recherchent toujours la meilleure offre au meilleur taux, ce qui est une évidence car l’épargne est un moyen de faire des plus valus à court, moyen ou long terme avec ses économies. Cependant, depuis que l’inflation est au plancher, il s’avère que l’épargne ne rapporte plus, tel est le constat de presque tous les Français. Afin d’y voir claire dans tout ça, nous avons passé en revue les performances attendues sur les produits d’épargne les plus populaires en 2015.
En effet, le rendement réel de l’épargne doit tenir compte de l’inflation, ce qui permet d’évaluer la véritable revalorisation du capital placé. Or, il convient de retenir l’inflation fin décembre 2015 pour déterminer la performance réelle d’un placement entre décembre 2014 et décembre 2015.
Livret A et LDD
A ce jour, ces livrets d’état ne rapportent que 1% seulement, qui n’est pas susceptible de s’améliorer au 1er août. Il n’y qu’une inflation de 0,9% fin juin qui pourrait remonter ce taux à 1,25%.
PEL
Avec un PEL ouvert en décembre en 2014, vous bénéficiez encore d’un taux de 2,5%. La rémunération serait donc de 2,11% sur l’année avec une inflation nette de 1,51%.
Livrets bancaires
Avec ces produits d’épargne, les calculs sont un peu complexes, car le taux varie en fonction des produits choisis et des dates d’entrée. Dernièrement, les rendements des livrets bancaires étaient évalués de 1% à 2,1% sur 12 mois, incluant les promotions.
Assurance-vie en euro
En moyenne, les fonds en euro devraient être évalués à 2,25% en 2015 selon le cabinet Facts & Figures. Plus précisément, 1,9% après prélèvements sociaux et 1,3% net d’inflation. Toutefois, la fiscalité s’avère plus difficile à intégrer étant donné que le taux applicable est relié à l’ancienneté du contrat.
Assurance-vie en unité de comptes
Les unités de comptes sont beaucoup plus rémunératrices par rapport aux fonds en euro, même si leurs performances sont difficiles à anticiper. Malgré cela, rappelons que les UC ont rapporté 5% l’année précédente, soit, deux fois plus que les fonds en euro.